Le cinéma est un monde de rêves pour beaucoup de lecteurs de ce blog, qui rêvent d’un jour intégrer ce milieu comme réalisateur, scénariste, producteur ou technicien. Un autre monde est souvent propice aux rêves : Les Etats-Unis, Hollywood, New York… Voilà de quoi faire rêver plus d’un apprenti cinéaste ayant grandi avec le cinéma américain des Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Quentin Tarantino et autres Steven Spielberg. Il est donc légitime d’aborder le sujet des études de cinéma aux Etats-Unis. Est-ce un bon plan, un must-do, une arnaque ? Décryptage.
Les Etats-Unis, avec la France, est le pays au monde qui propose le plus de formations au cinéma. Ils est possible d’étudier dans de grande écoles comme l’UCLA (University Of California Los Angeles) et NYU (New York University Tisch School Of Arts). Mais cela coute très cher, plusieurs dizaines de milliers de dollars rien que pour les frais de scolarité. Quelles sont les avantages à étudier le cinéma à New York ou Los Angeles ?
Comme souvent, la France est réputée pour le bagage théorique. Et si les écoles de cinéma privées permettent des cours plus concrets, rien de mieux que les US pour ceux qui veulent apprendre les bases de façon sérieuse et pragmatique. Les moyens financiers et matériels sont bien plus importants qu’en France. De même, les cours proposent des approches sensiblement différentes. Par exemple, pour tout ce qui est Ecriture de scénarios, il est important de d’abord maitriser les règles, comme les trois actes, avant d’envisager de s’en affranchir. Et les Etats-Unis sont clairement la référence pour l’écriture de scénarios selon la règle des trois actes.
Ensuite, un élément très important est de savoir ou vous souhaitez travailler dans le cinéma. En étudiant aux Etats-Unis, vous pourrez devenir bilingue, ce qui est un plus non négligeable, mais vous pourrez aussi avec plein d tuyaux sur le fonctionnement du milieu, les bons contacts… pour travailler à Hollywood. En revanche, si votre ambition est de travailler dans le cinéma Français, l’intérêt d’une expérience aux Etats-Unis est moindre. Il vaut mieux être sur Paris, essayer de présenter des courts métrages en festivals, rencontrer des gens, se créer un réseau… et donc étudier en France.
Après, il est possible de faire des études en France et aux Etats-Unis, en deux temps. A titre d’exemple, Cédric Klapisch est passé par la Femis et par l’Université de New York. C’est une solution très intéressante pour profiter des deux méthodes d’enseignement, s’enrichir des deux cultures… et se construire un réseau des deux cotés de l’atlantique.
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