Parmi les différentes formations proposées en France, telles que les universités ou encore les BTS audiovisuels, les écoles sont la voie royale pour se former aux divers métiers du cinéma. Nous pouvons les regrouper en deux catégories : Les établissements publics d’un coté et les écoles privées de l’autre.
Les grandes écoles de cinéma
Même si il existe quelques autres établissements publics, deux ressortent clairement du lot et représentent le Saint Graal pour toute personne désirant faire des études de cinéma, la FEMIS et l’école Louis Lumière.
Une école de cinéma française réputée dans le monde entier
La FEMIS (anciennement IDHEC) est un établissement d’enseignement supérieur accessible sur concours dès bac+2. L’enseignement y est à la fois technique, artistique et culturel. Il est possible de rejoindre la FEMIS en formation initiale ou en formation continue (pour les personnes exerçant déjà un métier).
La formation initiale, d’une durée de quatre ans, est constituée de sept départements : Production, Scénario, Réalisation, Image, Son, Décor et Montage. Le concours est extrêmement sélectif, surtout pour ceux qui désirent intégrer le département Réalisation.
La formation continue permet aux professionnels de participer à des formations sur le documentaire, le scénario ou encore la production.
De nombreux réalisateurs aujourd’hui reconnus ont emprunté les couloirs de la FEMIS pour y suivre une formation parmi lesquels Jean Jacques Annaud, François Ozon ou encore Arnaud Desplechin.
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Une autre grande école de cinéma
L’école Louis Lumière a été fondée sous l’impulsion de Louis Lumière lui-même. C’est la deuxième grande école de cinéma avec la FEMIS. La principale différence est que la formation s’oriente avant tout vers l’image et le son et qu’elle concerne également les photographes. Le recrutement s’effectue également sur concours dès bac+2. Trois sections différentes sont proposées : Cinéma, Photographie, et son. L’école, gratuite, délivre un diplôme de niveau bac+5.
Des réalisateurs de renom comme Philippe de Broca, Jacques Demy ou Gaspar Noé sont issus de l’école Louis Lumière.
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Les écoles de cinéma privées
Les écoles privées sont, elles, présentes en plus grand nombre. La plupart de leurs formations sont accessibles tout de suite après le bac et certaines à partir d’un bac+2 ou +3. La sélection des élèves se fait sur dossier mais les exigences y sont moins élevées que pour les deux écoles publiques que sont la FEMIS et l’école Louis Lumière. En revanche, contrairement à ces établissements, les frais de scolarité pour les écoles privées sont très élevés, pouvant monter jusqu’à 20.000 euros par an.
Parmi les différentes écoles de cinéma privées en France, quatre ressortent un peu du lot, l’ESRA, l’EICAR, CinéCréatis et l’ESEC.
De grands réalisateurs ont étudié à l’ESRA
La formation principale de l’ESRA est un cycle de trois ans comprenant deux années de tronc commun puis une troisième année de spécialisation (Réalisation cinéma ; Réalisation vidéo ; Image ; Montage et effets spéciaux ; Production). Des masters (Production-distribution ; Scénario) et des cours en formation continue sont également proposés par l’école.
Pascal Laugier, Remi Besançon ou encore Jean François Richet sont des réalisateurs ayant réussi après leur passage à l’ESRA.
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Une école pour techniciens du cinéma et de la télévision
L’EICAR propose plusieurs BTS Audiovisuel en 2 ans (Gestion de production ; Métiers de l’image ; Montage et post-production ; Métiers du son ; Ingénierie et équipements) ainsi que des formations en 3 ans en réalisation Cinéma et TV, au journalisme audiovisuel ou encore une école d’acteurs. L’ensemble des formations de l’EICAR sont accessibles en formation continue.
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CinéCréatis est une école de cinéma et d’audiovisuel implantée à Nantes depuis 20 ans (2000).
L’école propose une formation de concepteur-réalisateur audiovisuel (bac+3) qui permet d’accéder à un titre RNCP de niveau II.
Les deux premières années proposent un apprentissage polyvalent sur l’univers du cinéma, la troisième année est une année de spécialisation en Montage ou en Production, elle prépare l’insertion professionnelle de l’étudiant. L’école compte des professionnels de talent, à l’instar de Damien Hurgon qui a travaillé sur des long-métrages comme Asterix et Obélix, Largo Winch II et De Rouille et d’Os.
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Une autre école privée de qualité
La dernière école que nous vous présentons, l’Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques de Paris, propose un parcours assez proche de celui de ses concurrentes. Le premier cycle est pluridisciplinaire et c’est seulement au cours du 2ème cycle que les étudiants se spécialiseront, en Cinéma, Télévision ou Montage. Il est possible d’intégrer une classe préparatoire afin de se préparer au concours d’entrée à l’école.
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Si vous maîtrisez d’autres langues, pensez à regarder les écoles aux USA, celles en Allemagne ou ailleurs dans le monde qui peuvent dispenser de très bonnes formations également.
Mots-clés: ecole de realisateur cinema
