Nombreux sont les acteurs à avoir tenté l’expérience du passage à la réalisation ! Exercice périlleux s’il en est, ce changement radical de position vis-à-vis du public garanti néanmoins une belle couverture médiatique (du moins pour les acteurs de premier rang). En revanche, peu nombreux sont ceux qui parviennent à s’inscrire dans la durée : et là, on pense bien sûr à Clint Eastwood, Woody Allen, Robert Redford, Kenneth Branagh. Plus récemment c’est Ryan Gosling qui s’est lancé dans l’aventure avec Lost River (2014).
La réalisation est-il un monde réservé aux hommes, en particulier lorsque l’on vient du devant de la scène ? La réponse est non ! Malgré une faible représentation des femmes sur le métier de la réalisation, elles sont quelques-unes à trouver suffisamment de soutiens pour changer de métier, d’actrice vers réalisatrice.
On peut bien sûr citer la très médiatique Angelina Jolie avec déjà trois longs métrages à son actif dont Invincible en 2014. Certainement de meilleure facture, le très bon Bliss réalisé par Drew Barrymore en 2009, fait partie de nos films actrice-réalisatrice préféré. A l’international, elles sont finalement nombreuses à passer derrière la caméra ! Nous pouvons encore citer : Diane Keaton, Jodie Foster… et d’autres projets sont en cours par Nathalie Portman (Une histoire d’amour et de ténèbres – 2014),
Les françaises ne sont pas en reste et montrent qu’il y a de la place à prendre dans cet univers très masculin. Tandis que Josiane Balasko ou Agnès Jaoui ont déjà fait leurs preuves, des réalisatrices françaises ont du mal à connaitre un grand succès malgré déjà plusieurs films sortis : Zabou Breitman, Sophie Marceau, Julie Delpy. Récemment, nous avons noté un sursaut de reconnaissance pour leurs travaux, en tête de proue, Maïwenn révélée aux César en 2012 pour Polisse et récemment au Festival de Cannes 2015 avec Mon Roi. Cela va-t-il conforter d’autres femmes réalisatrices à continuer dans cette lancée ? On pense bien sûr à Mélanie Laurent (qui a déjà réalisé plusieurs films), à la talentueuse Catherine Corsini (La Belle Saison – 2015), ou encore à Emmanuelle Bercot (La Tête Haute – 2015).
Pour ce qui est de la longévité dans le monde de la réalisation, les femmes actrices-réalisatrices ont encore du chemin à parcourir pour rattraper les énormes carrières des dinosaures du cinéma d’Hollywood… Mais au regard de la qualité de nombreux films, on ne doute pas qu’elles seront de plus en plus nombreuses à s’inscrire dans le temps.
Qu’apportent ces femmes à la réalisation ? Sans doute une sensibilité différente dans ce monde très masculin ! Le mieux reste encore de leur laisser la parole lorsqu’elles viennent se saisir d’une récompense sur un festival.
Moi j’ai déjà essayé l’inverse.J’avais écrit un scénario de court-métrage que les gens ont apprécié et je devais en etre le réalisteur. Comme si cela ne suffisait pas, j’ai voulu etre l’acteur principal (après que d’autres aient bien sur porté ce role sans succès).
En tout cas, je pense que ce n’est vraiment pas facile à mélanger.
Je préfère rester scénariste et mélanger cette fonction avec celle de réalisateur. Si jamais vous voulez découvrir mon blog (My-Storyblog) pour les scénaristes et écrivains, vous êtes les bienvenus.