C’est le grand jour de la projection de mon court-métrage Paris in love dans le cadre du festival off-courts de Trouville. Quoi que je puisse en dire, la nervosité est belle et bien là. La raison principale ? Un rendu sonore très moyen qui pourrait être désastreux avec du matériel de cinéma.
Après avoir rédigé les critiques et le compte-rendu de la veille, je file vers Deauville pour me changer les idées. Au programme, une rencontre avec le grand William Friedkin, réalisateur de The French Connection, L’exorciste ou encore Le convoi de la peur. Comme souvent avec les masterclass, cette rencontre s’est avérée passionnante. William Friedkin a abordé de nombreux sujets comme le montage, la direction d’acteur ainsi que le tournage de certaines séquences diffusées durant la rencontre. Il a également évoqué ses influences : Hitchcock et la nouvelle vague française, en particulier François Truffaut et Alain Resnais. Selon lui, pas besoin de faire d’école de cinéma puisque tout ce qu’il y a à savoir, toutes les expérimentations possibles, sont dans ces différents films.
Initialement prévue pour une durée d’une heure, la rencontre a duré plus de deux heures, pour le plaisir des personnes présentes dans la salle.
J’ai ensuite repris la direction de Trouville afin de me préparer pour la projection du film. Six autres films de la compétition France étaient projetés en même temps que Paris in Love. Cinq d’entre eux ont bénéficié du financement d’une société de production, d’une région et/ou du CNC. Le sixième semble, comme Paris in Love, avoir été fait avec très peu de moyens. Nous sommes donc deux « petits poucets » face à 5 « blockbusters » du court métrage.
La projection s’est très bien déroulée, avec une salle remplie de personnes de tous âges. Le rendu sonore du film était plus qu’honnête et chacun des courts métrages a été applaudi après sa projection. Hugo Oriol, l’un des acteurs principaux de Paris In love, avait fait le déplacement depuis Paris pour assister à la projection. Nous avons ensuite enchaîné avec un verre au village du festival puis avec la projection à Deauville du film Elle s’appelle Ruby, nouvelle comédie des réalisateurs de Little Miss Sunshine, dont vous pouvez lire ma critique ici.
Une nouvelle journée bien remplie était passée. Demain s’annonce également particulièrement intéressant avec l’ouverture du marché du film d’off-courts.