Ce dossier aborde deux sujets essentiels pour un cinéaste qui a déjà réalisé un premier film. Découvrez comment profiter de l’aide offerte par le CNC à la suite de la réalisation d’un court métrage. Dans un deuxième temps, découvrez la liste des Festivals de films de catégorie 1 en France et à l’Etranger, qui permettent d’obtenir une aide du CNC.
Réussir à réaliser un court-métrage n’est pas toujours une chose aisée. Disons plutôt en réaliser un de qualité, car tout le monde peut se munir d’une caméra aujourd’hui. Il faut réussir à trouver le financement, les techniciens, les acteurs, parfois une production… C’est une vraie quête qui peut parfois se mettre en place. Alors autant dire que quand il s’agit d’en faire un second, même si l’on est plus rodé qu’avant, cela ne reste pas forcément évidement. Cependant, cela peut s’avérer une tache plus simple, grâce à une aide financière du CNC.
Peu de personne le savent, mais le CNC offre un financement très intéressant pour les réalisateurs en herbe ayant fait un court-métrage. Cette aide est attribuée mensuellement par une commission, la très bien nommée « Commission d’aide après réalisation aux films de court métrage ». Ceci permet de faciliter l’aspect le plus compliqué dans la réalisation d’un film court : trouver l’argent.
Ce qui est intéressant avec cette aide, c’est qu’elle est très bien répartie et facile d’accès. Du moins, les conditions pour pouvoir y prétendre sont relativement faciles à remplir. Il faut néanmoins remplir certaines conditions permettant d’attester d’un « côté artistique » de l’œuvre. Après délibération et si l’aide est accordée, le réalisateur perçoit dans le pire des cas 30% du financement accordé s’il est appuyé par une production professionnelle. Il peut bien sûr toucher plus ; cela est décidé par une discussion entre les deux partis. Dans le cas où il n’est pas appuyé par des pros, il touche l’intégralité de l’aide.
C’est selon un barème qualitatif visant à encourager les risques que les aides sont attribuées. Il faut un nombre de points déterminé, calculé selon plusieurs facteurs et échelles. Tout est présenté dans le détail ici.
Pour être éligible, il y a bien sûr un certain nombre de critères à remplir. Ainsi, l’œuvre doit répondre à trois conditions évidentes :
- Avoir un format unitaire de moins de 60 minutes, peu importe le type (fiction, animation, documentaire de création, essai, expérimental)
- Le film doit être totalement terminé et avoir un visa d’exploitation de l’année en cours.
- Quand il s’agit de fiction, la langue doit majoritairement être le français, sauf dérogation exceptionnelle.
Pour les demandeurs, il y a deux cas de figures : s’il y a une entreprise de production ou pas. Dans le premier cas, c’est encore une fois Vive la France – il s’agit après tout d’une aide publique. Ainsi il faut que l’entreprise ait la qualité de producteur, soit établie en France et les dirigeants soient français ou viennent d’un état européen.
Ce qui nous intéresse bien plus ici, c’est le cas où il n’y en a pas. Après tout, ce n’est pas une entreprise qui va venir lire ce papier, mais bien toi, jeune réalisateur en devenir. Ainsi encore une fois le réalisateur doit être français ou ressortissant européen, et surtout le film doit avoir était sélectionné dans un des festivals de catégorie un. Il existe trois autre conditions – il faut répondre à au moins l’une d’entre elles – mais la plus accessible et la plus simple est celle-ci. Tous les détails sont sur le site du CNC.
Les festivals de catégorie 1 sont une liste de festivals établie par le CNC, qui permettent donc de pouvoir prétendre à cette aide. Il y en France et également à l’étranger qui permettent d’être éligible.
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