Woody Allen est un amoureux de New York et en particulier de Manhattan, c’est une évidence. Il a bâti sa réputation avec ses premiers films tournés dans cette ville comme Annie Hall et le bien nommé Manhattan. Mais malgré cette réputation de réalisateur « New-yorkais », Woody Allen est un vrai globe-trotter particulièrement attiré par les villes d’Europe.
Londres, Barcelone, Rome et bien sur Paris…
« J’ai longtemps été un cinéaste indépendant américain, aujourd’hui je suis un cinéaste étranger, un réalisateur européen. J’aimerais tourner à Paris, ou dans le sud de la France, et puis à Rome, et à Venise, pourquoi pas à Stockholm » Woody Allen en 2008
Cette citation du réalisateur ne tenait pas seulement du beau discours, loin de là ! Cette année là, il venait de tourner Vicky Cristina Barcelona dans la ville espagnole et les trois années précédentes il avait enchainé trois tournages à Londres avec Match Point, Scoop et Le rêve de Cassandre. Il a d’ailleurs depuis tourné sa promesse de film tourné à Paris avec le très réussi Minuit à Paris en 2011. L’année suivante, il enchainait avec Rome pour To Rome with Love. D’ici quelques années, on devrait donc voir des films de Woody Allen tournés à Venise ou à Stockholm. Il y a fort à parier que son film à Venise, s’il se fait vraiment, sera très attendu de ses fans.
Une chose ressort de cette liste de villes : Ce sont toutes des grandes villes européennes. Woody Allen est un globe-trotteur, mais il ne s’aventure pas forcément sur les continents asiatiques ou africains. Pourquoi ? Je suis pourtant persuadé qu’il ferait des merveilles dans un pays aussi « complexé » que le Japon.
Des lieux de tournage sélectionnés pour des raisons économiques
La vérité est toute simple. Nous, Européens, voyageons à moindre coût en Europe. Et bien Woody Allen ne fait pas le déplacement en Europe uniquement pour des raisons purement artistiques, bien au contraire ! Lui aussi aime maitriser ses coûts de production, et de son propre aveu, un tournage coûte extrêmement cher à Manhattan. Il se déplace donc en Europe au gré des crédits d’impôts qui lui sont proposés.
Woody Allen est donc un globe-trotter par intérêt et s’il trouve le financement nécessaire, il privilégiera toujours un tournage aux Etats-Unis et en particulier à Manhattan. En attendant, les subventions les plus importantes sont en Europe et il y a fort à parier que le réalisateur pose de nouveau ses caméras dans de grandes villes européennes. Et pourquoi ne pas imaginer un tournage en République Tchèque, réputée pour ses crédits d’impôts et à la main d’œuvre qualifiée. C’est une ville particulièrement intéressante et très « photogéniques ! Sinon, il pourrait s’orienter vers la Russie, l’un des plus grands marchés du cinéma mondial aujourd’hui.