Devenir réalisateur autodidacte, sans diplôme

stagiaire pour un film

Pas de diplôme ? Ce n’est pas forcément un problème ! Il existe d’autres méthodes pour réussir et devenir réalisateur, mais il falloir travailler, beaucoup, et être patient.

Dans le cinéma, un diplôme ça ne fait pas tout, mais ça aide bien. On en apprend beaucoup sur les techniques du cinéma, sur les méthodes de réalisation, et sur tout ce qui permet de devenir un futur réalisateur. Egalement, cela donne une réputation et un réseau pour la suite, ce qui est une très grande aide. Entre les écoles privées, chères, et les écoles gratuites, sélectives, il y en a pour tout le monde.

Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir intégrer une école de cinéma. Est-ce une raison pour abandonner son rêve de devenir réalisateur ? Absolument pas ! On a dit qu’une école ça aide, pas que c’était magique. Luc Besson, Christopher Nolan, Quentin Tarentino, James Cameron et bien d’autres n’en ont pas eu besoin pour réussir. Avant d’être de grands réalisateurs, ils étaient juste des personnes comme tout le monde, avec une caméra. Des personnes comme vous. Alors il n’y a pas de raison que vous n’y arriviez pas !

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Il y a d’autres moyens et possibilités pour réussir à décrocher dans ce milieu. Il n’existe évidemment pas une méthode miracle, et la chance reste un facteur important. Mais essayer, rester actif et utiliser sa caméra sont des moyens efficaces pour se donner plus de chances ! Il faudra en revanche travailler plus que les autres, et se donner à chaque instant. Voyons donc plus en détails des façons qui permettent de devenir réalisateur sans diplôme.

La facilité d’accès

Aujourd’hui, devenir réalisateur sans diplôme c’est presque plus simple que pour les grands réalisateurs que j’ai pu citer avant. En effet, avoir accès à une caméra et à un système de montage est devenu très simple ! Tout le monde possède une caméra du moment qu’il possède un téléphone par exemple. Mais sans tomber jusque-là, on peut en trouver de très bonnes pour un prix raisonnable. C’est donc parfait pour réaliser des courts métrages et s’entrainer à différentes techniques de mise en scène.

Par la suite, vous pourrez tenter de présenter vos courts-métrages à des festivals. Ceci vous fera ainsi gagner en visibilité, et pourra vous pousser vers une étape supérieure. Beaucoup de réalisateurs ont commencé avec des courts-métrages.

Pour simplement se former, regarder des cours en ligne ou lire beaucoup de livres dédiés au métier de réalisateur aide également. Il existe des dizaines de blogs, de sites, d’articles, ou de vidéos sur YouTube pour expliquer ce qu’il faut savoir. Avec travail et persévérance, cela saura aussi suffisant qu’une école.

Et s’ils ne trouvent pas le chemin des festivals, il reste les plateformes de diffusion sur Internet comme Vimeo ou Shortoftheweek. Aujourd’hui, il est également possible de partager son contenu de manière très simple. Tout le monde peut poster son travail de réalisation, et cela peut déboucher sur des très bonnes choses par la suite. Par exemple, François Descraque avec sa websérie Le Visiteur du futur a gagné énormément en réputation, et il réalise aujourd’hui des séries pour la télévision. Wes Ball a lui aussi commencé sur Internet. Ces plateformes offrent une chance énorme, dont il faut savoir profiter.

Être partout

Il est cependant aussi important de se faire un réseau. Tourner un court métrage peut demander du monde, et même pour se professionnaliser et travailler ailleurs, c’est très important. Allez donc au pôle de votre région qui accueille les tournages, ou bien une association d’audiovisuelle, un plateau… C’est l’un des moyens les plus simples et rapides pour rencontrer du monde.

Un bon conseil est également de faire une fac. Déjà, ça apporte une sécurité pour la suite, mais surtout elle délivre des conventions vous permettant d’accéder à des stages sur les plateaux de tournage. Par la suite, si vous avez fait de l’effet – dans le bon sens du terme – on pourra vous rappeler, mais également en observant des pro vous apprendrez. Participer à des tournages est donc très important. Que ce soit d’une très petite production ou d’une série télévisée de basse qualité, peu importe. Le travail est partout pour qui veut le trouver.

Réaliser dans tous les cas

Le cinéma guérilla et le cinéma indépendant sont aussi des méthodes très courantes pour commencer le métier de réalisateur sans diplôme. Cela consiste à faire des films avec très peu de budget ou très peu de monde. Beaucoup de réalisateurs ont pu commencer de la sorte, comme Gregg Araki, Darren Aronofski ou Spike Lee. Parce que ce qui compte le plus au cinéma ce n’est pas les moyens, mais l’envie. Après, ne vous lancez pas dans le nouveau Jurassic Park non plus.

Le cinéma indépendant est lui souvent plus ouvert aux jeunes réalisateurs sans forcément énormément d’expérience. Commencer par là est souvent plus simple que dans d’autre endroit. Si l’on prend Xavier Dolan, lors de son premier film il n’avait que 20 ans. A cet âge, il n’avait pas fait la moindre école de cinéma, mais cela ne l’a pas empêché de réussir. Bien sûr, c’est un cas extrême et rare, et surtout quelqu’un qui connaissait déjà beaucoup de monde. Mais avec plus de temps, on voit bien ce que cela peut donner.

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Ainsi, pour devenir réalisateur sans diplôme, ce sera dur, bien plus que pour les autres, mais il faudra s’accrocher. Il faudra prouver plus que les autres pour réussir à se faire une place. C’est un combat, mais surtout un test d’envie, de persévérance. Les moyens existent, mais ils sont compliqués. Il faut tout donner, et tout tenter. Heureusement nous vivons dans une époque où l’accès au matériel technique est plus facile qu’avant, et où le partage est lui aussi plus aisé. De plus être réalisateur ne signifie pas forcément l’être pour le cinéma ou la télévision. Aujourd’hui, il y en a qui ne produisent du contenu que sur Internet, et cela convient très bien.

Evidemment, il y a un gros facteur chance pour réussir dans le métier, que l’on est un diplôme ou pas. Ne pas en avoir va juste l’accentuer. Mais il ne faut pas oublier quelque chose : la chance il faut se la créer.

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Vincent

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